Réforme de la saisie des rémunérations : J-5 pour le grand jour ou pas.
À J-5 du 1er juillet 2025, la réforme de la saisie des rémunérations débarque en bombe : plus de juge pour tamponner, des commissaires en mode flashmob territorial, un transfert de dossiers façon parcours du combattant et des émoluments à peine plus alléchants qu’un café soluble. Créanciers, débiteurs, employeurs : préparez-vous à un grand plongeon dans une piscine d'eau sèche.

Réforme de la saisie des rémunérations. Le grand saut dans une piscine d'eau sèche.
1. “Sans juge, sans pitié : Quand ta dette devient un horror show”
Imagine un débiteur qui, en glissant sur la plage, reçoit un commandement de payer pour une dette qu’il croyait rangée depuis Mathusalem. Plus de juge pour tamponner la relance : c’est le grand écran de terreur. Le salarié dispose d’un mois pour réagir, sinon il se retrouve à payer avant même de contester, renversant la charge de la preuve et plongeant le pauvre dans un lagon administratif où les créances prescrites refont surface plus vite qu’un dauphin sous captagon.
2. “Commissaires de justice en mode flashmob : Prêts ou pas pour le jump du 1er Juillet ?”
La France compte 3 783 commissaires de justice, mais combien auront bossé leur sandow de « répartiteur » d’ici juillet ? L’Autorité de la concurrence suggérait 33 recrues de plus… aussi utile que planter des palmiers pour arrêter une tempête. Sans quotas clairs ni planning béton, attendez-vous à des files d’attente façon food-truck, des désignations sur trottinette mal chargée et un maillage territorial digne d’un parc d’attractions deux étoiles. L’efficacité du jour J risque fort d’être… poussive.
3. “Greffe → Commissaire : Le parcours du combattant en moonwalk de nuit sur la face de bellevarde”
Transférer un dossier, c’est censé ressembler à un relais 4×100 m, pas à un cross-country en forêt ! Le décret se contente de « faire passer » sans fixer de chrono : le greffier scanne, fait couler le café, repasse, et pendant ce temps le commissaire scrute sa boîte mail. Trois mois pour confirmer la suite ? D’ici là, le dossier aura pris autant de retard qu’une mise à jour Windows en pleine visio.
4. “25,53 € la feuille de Papier ? Bienvenue au drive-in des émoluments”
Le décret maintient un commandement de payer à 25,53 €, un procès-verbal à 77,66 €… Autant dire qu’entre le calcul précis de la quotité, la gestion du registre numérique et les échanges électroniques, chaque acte rapporte moins qu’un placement produit depuis Dubaï. Les commissaires de justice risquent donc de préférer les dossiers plus rentables – villa sur la Côte d’Azur plutôt que fiche de paie d’ouvrier – laissant la réforme se débattre dans une pataugeoire de frilosité professionnelle.
Sans juge préalable, sans flashmob de répartiteurs formés, avec un parcours semé de ralentissements et des émoluments façon fast-food, le grand plongeon du 1er juillet pourrait vite se transformer en simple petite balade du dimanche… à la surface, la promesse était claire comme de l’eau de roche, mais l’eau risque d’être plutôt tiède, s'il y en a.
Ils ont failli dire que ça faisait repousser les cheveux et revenir l'être aimé, mais ça faisait trop.
Pour une présentation plus classique de la procédure, c'est ici
Pour l'étude complète, ce sera dans le Lamy Liaisons de l'exécution forcée
